Au cours de l’après-midi, jeudi 30 décembre, une quinzaine de policiers et d’agents des douanes se sont rendus dans le quartier de la gare de Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis. Ensemble, ils ont quadrillé le secteur, afin d’identifier les potentiels consommateurs de stupéfiants, puis les verbaliser, relate Le Parisien, dans un article publié le même jour. Quelques heures plus tôt, les forces de l’ordre avaient mené une opération dans la cité Charles-Schmidt, située sur la même commune.
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Ces derniers « font des rondes en trottinette ou à scooter au-delà de la cité, ont précisé le commandant et le major auprès du même média. Ils élargissent leur périmètre pour protéger leur business. Avant, ils restaient aux abords de la cité, maintenant, ce n’est plus le cas. » Ainsi, parfois déjà bien connus des services de police, ils s’adaptent pour contrer les forces de l’ordre qui « pilonnent » les cités depuis plusieurs semaines. « Saint-Ouen est un four à ciel ouvert », concèdent les policiers auprès du journal. Alors, désormais, leur travail est quotidien, dans les quartiers, mais aussi auprès des consommateurs de stupéfiants.
En début de semaine, plusieurs vendeurs ont été arrêtés et près de deux kilos de produits ont été saisis en l’espace de deux jours, nous apprend Le Parisien. Ce trafic, qui « exploite la misère humaine » selon les termes employés par les policiers auprès du quotidien, est régi par ses propres règles. Ainsi, jeudi matin, des coups de feu ont été tirés dans la cité Charles-Schmidt et un homme a été blessé par balle.