Environ 150 migrants, venus principalement d’Afrique de l’Ouest, occupent depuis le 11 octobre la résidence des Baudemons. Le tribunal administratif a ordonné le 5 janvier leur évacuation, « sans délai », en raison de l’état « dangereux » du bâtiment.
« Nous ne sommes pas inquiets ». Ce mercredi, Romain Prunier, trésorier de l’association United Migrants, à l’initiative de l’occupation de la résidence des Baudemons à Thiais affiche une certaine sérénité. Le 5 janvier pourtant, le tribunal administratif a ordonné l’expulsion des lieux.
Alors que la trêve hivernale bat son plein, les migrants qui occupent ce bâtiment depuis le 11 octobre risquent de devoir quitter les lieux. Cette décision fait suite à une inspection menée par les sapeurs-pompiers le 2 novembre et dont le rapport qualifiait le bâtiment de « dangereux ». De ce fait, le juge administratif exige l’évacuation du bâtiment «sans délai».
Une « victoire » pour le maire de Thiais Richard Dell’Agnola (LR), qui s’oppose à cette occupation depuis le premier jour et qui avait lui même pris le 3 novembre un arrêté d’évacuation.
« Cette intrusion illégale s’est faite de manière brutale et il y avait un danger, donc il fallait agir vite », explique-t-il. Pour l’avenir, il espère que le bâtiment servira à « une utilisation sociale », comme c’était le cas auparavant, lorsque la structure était un centre d’accueil pour personnes âgées.