15/01/22
(…) Alliance, dans un communiqué, s’étonnait d’une décision du parquet de Rennes concernant l’interpellation, le lundi 11 janvier, de deux mineurs étrangers âgés de 14 et 15 ans. « Ils ont été interpellés au volant d’un véhicule dérobé au foyer MNA de Chantepie où ils ont été accueillis samedi après être arrivés à Rennes en train », résume le Procureur général. « Ils ont refusé toute signalisation (prise d’empreintes, NDLR) et, pour l’un, déclaré une deuxième identité. Le temps de la garde à vue n’a pas permis d’établir de manière contrainte leur identité, élément nécessaire afin de pouvoir asseoir une poursuite utile. » Selon Alliance, l’un des jeunes aurait aussi craché au visage d’une policière.
Le problème d’établir l’identité
« La réponse apportée par le parquet de Rennes, à savoir un rappel à la loi, qui n’est pas un classement sans suite, est l’illustration de la difficulté procédurale d’établissement d’identité dans un laps de temps très court, ne permettant pas de réponse pénale plus contraignante, ce que l’ensemble des acteurs ne peut que déplorer », poursuit le Procureur général. Un rappel à la loi qui a justement provoqué l’indignation des policiers. En clair, une décision trop clémente pour eux.
« Cette décision ne saurait en aucun cas résumer ni encore moins caractériser la politique pénale très active menée par le parquet de Rennes en la matière », insiste le haut magistrat qui apporte son soutien au Procureur de la république de Rennes. « Pour mémoire, en 2021, sur les 80 mineurs isolés mis en cause dans l’année, 18 ont été déférés au parquet, 31 ont été condamnés à une peine d’emprisonnement dont 13 peines à des peines fermes à titre d’illustration ».
(…) Rennes. maville
11/01/22
Le syndicat de police Alliance s’indigne d’une décision de justice concernant un mineur de 15 ans qui, à Rennes mardi 11 janvier, a craché au visage d’une policière après avoir notamment commis des dégradations et volé une voiture. Il a fait l’objet d’un « simple » rappel à la loi.
« Le policier n’est pas un sous citoyen. Il a le droit d’être protégé par le Code pénal comme tout le monde », insiste Frédéric Gallet, secrétaire départemental du syndicat Alliance Police. Il a réagi à une décision de justice qui a choqué le syndicat.
(…) Ma ville