Le 5 juillet 2020, Philippe Monguillot, chauffeur de bus à Bayonne, était agressé par quatre individus. Deux d’entre eux l’avaient frappé, provoquant une chute mortelle. Mardi 18 janvier, l’un des hommes mis en examen pour homicide volontaire et placé en détention provisoire a demandé sa remise en liberté, révèle Sud Ouest. Il met en avant une version des faits selon laquelle la victime aurait tenu des propos racistes, assurant même avoir tenté d’empêcher les violences. Une défense qui n’a pas convaincu l’avocat général qui a demandé le maintien en détention de cet individu présentant une « personnalité manifestement dangereuse ».
La vidéosurveillance qui a capté l’agression montre le suspect frapper Philippe Monguillot. Mais selon lui, il s’agissait de coups « légers ». […] Il assure désormais que Philippe Monguillot a tenu des propos racistes, accusations qui n’apparaissaient cependant pas dans ses premières dépositions.
Des témoignages viennent cependant contredire cette version des faits et évoquent un acharnement du suspect. […]