Évoquant la « crise géopolitique exceptionnelle » et « les menaces à la fois liées à des conflits voisins et aux risques terroristes », Emmanuel Macron estime qu’il est nécessaire de « reprendre en main le contrôle des frontières » de l’Europe avec des « mesures plus radicales ».
« Schengen a été conçu à une époque très différente de celle d’aujourd’hui, avant la reprise du terrorisme sur le sol européen et avant la reprise très forte de l’immigration suite à la crise libyenne […] et puis ces derniers mois avant une transformation qui est en cours, celle qui fait de l’immigration une forme d’arme hybride de puissances qui veulent nous déstabiliser », a déclaré Emmanuel Macron.
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Emmanuel Macron souhaite également “systématiser l’enregistrement des personnes” qui arrivent sur le sol européen « pour gérer plus efficacement et rapidement les procédures mais aussi pour pouvoir nous protéger lorsque des individus dangereux pénètrent par ces routes migratoires », a-t-il déclaré. « Quand les femmes et les hommes sont sur nos sols, l’intérêt est que nous soyons collectivement bien organisés pour octroyer l’asile à ceux et celles qui sont éligibles le plus rapidement possible et pour ceux qui ne sont pas éligibles à les renvoyer dans leur pays », poursuit-il.