C’est la définition même d’une « agression absolument gratuite », pour reprendre les mots du vice-procureur Leclainche hier en correctionnelle. À quelques mètres du magistrat, dans le box, il y a un jeune homme de 21 ans qui affirme avoir oublié les détails de la scène de violences dont il fut à l’origine mercredi vers 22 h 30, en bas de la rue Saint-Gelais, dans le centre-ville de Niort. « Je me vois envoyer des coups de pied et de poing », déclare celui qui est jugé en comparution immédiate. Et c’est tout.
La victime, qui en a été quitte pour quinze jours d’incapacité totale de travail, s’en souvient bien. La justice aussi. Après avoir demandé l’heure à cette femme mesurant 1,44 m et « assez frêle », dixit le président Faucou, il l’avait suivie : elle s’en apercevra, le ton montera. Jusqu’aux violences, même quand la victime était au sol.
[…]Zinédine Guedri écope, pour faire simple et pour sa troisième condamnation, de deux années d’emprisonnement ferme. Il part directement en détention.
(Merci à Lug)