L’excision est aussi une réalité en Suisse, dénoncent plusieurs organisations à l’occasion de la Journée internationale contre les mutilations génitales féminines, qui a lieu dimanche. Elles l’expliquent surtout par la migration en provenance de pays dans lesquels cette pratique est courante.
D’après des estimations récentes, jusqu’à 22’000 filles et femmes auraient subi une excision ou risqueraient d’en subir une, relève le Réseau suisse contre l’excision, composé de Caritas Suisse, Santé sexuelle Suisse et du Centre suisse de compétences pour les droits humains.
(…) Le nombre de filles concernées et/ou menacées a augmenté au cours des dernières années, car la migration en provenance de pays pratiquant la mutilation génitale a augmenté, précise Denise Schwegler. Elle ne dispose toutefois pas de chiffres plus précis, car il n’existe pas en Suisse de système de surveillance qui recueillerait les données à l’échelle nationale.
(Merci à Tara King)