Fdesouche

La discussion prévue ce jeudi 10 février dans l’après-midi à Sciences Po Bordeaux avec le leader du Rassemblement national Jordan Bardella a été bloquée par des manifestants. La direction de l’école a jugé que la sécurité n’était pas assurée

La banderole « Dehors RN et Bardella » barre l’entrée de l’amphithéâtre Montesquieu. Réunis dès 13 h 30 ce jeudi 10 février, environ 150 étudiants de Sciences Po Bordeaux ont empêché la tenue d’un débat avec le président du Rassemblement National (RN) Jordan Bardella. « La haine n’est pas une opinion », entonnent-ils en chœur. Au rythme des slogans antiracistes, le groupe bloque l’accès à la salle dans un climat de tension. La présence de militants de droite ou d’extrême droite aux abords de l’IEP attise l’agitation.

(…) La direction de Sciences Po tente alors d’apaiser la situation, mais les discussions ne mènent à rien. Ces militants de gauche, politisés mais rarement encartés, dénoncent une tribune offerte au parti d’extrême droite. « Leurs idées ne correspondent pas aux valeurs censées être inculquées dans cette école », lance Morgane. Face à la fermeté du blocage, l’administration de l’école décide finalement d’encourager Jordan Bardella à se rétracter. Elle estime que les conditions de sécurité ne sont pas garanties. Hourras immédiats après l’annonce de l’annulation.

Il ne s’agissait pas seulement d’étudiants mais aussi de militants professionnels : antifas, black blocs et tout ça au nom de la liberté d’expression », commentait dans la soirée Jordan Bardella. « Résultat, je suis le seul représentant d’un candidat qui n’a pas pu entrer. Quand Yannick Jadot est venu, il n’a pas eu de problème. Cela montre l’impunité dont les antifas bénéficient… »

Sud Ouest

Fdesouche sur les réseaux sociaux