05/03/22
15/12/21
Extrait de l’interview donnée par Marine Le Pen pour l’organe du syndicat polonais :
L’Union européenne et ses institutions mettent en œuvre leur projet politique, qui a pour vocation d’aller vers un fédéralisme européen, visant à l’uniformisation des normes et des valeurs et à la disparition progressive des États-nations et de leur spécificité. Et ce, bien loin des volontés des Peuples.
L’Union européenne vise à ce que ses États membres abandonnent peu à peu leur souveraineté. Cela inclut le droit des nations à l’autodétermination, mais aussi à défendre leur culture, leurs valeurs, leurs modes de vie et leurs traditions.
Cette énorme entreprise de démantèlement – ce que les anglo-saxons appellent la “cancel culture” – est l’aboutissement de ce processus fatal. (…)
L’Union européenne ne s’est jamais développé dans un esprit de Démocratie, ses dirigeants ne l’ont jamais caché. Il suffit de rappeler les propos de Viviane Reding en 2013, alors commissaire à la justice et vice-président de la Commission européenne : “Nous devons comprendre lentement mais sûrement qu’il n’y a plus de politiques internes nationales. Il n’y a que des politiques européennes communes sous souveraineté partagée”.
Mes compatriotes le savent bien car leur vote souverain a été ignoré après le référendum sur la Constitution européenne en 2005.
Intervention d’Eric Zemmour rapportée dans le même organe, en octobre 2021 :
Je soutiens pleinement le gouvernement polonais et la société polonaise dans leur confrontation avec la Commission de Bruxelles.
Les menaces à peine dissimulées et le chantage envers des pays comme la Pologne est quelque chose d’extraordinaire.
Les institutions européennes sont devenues des instruments au service d’une idéologie qui empêche les nations de prendre leurs décisions de façon individuelle sur des questions aussi fondamentales que l’organisation de la société et la politique de l’État.
La Pologne doit résister.
La CFDT, la CFTC, la CGT, FO et l’UNSA ont saisi la Confédération européenne des syndicats pour discuter de l’hypothèse d’une exclusion du mouvement polonais de l’organisation internationale.
Le torchon brûle entre cinq organisations de salariés françaises et Solidarnosc. La CFDT, la CFTC, la CGT, FO et l’UNSA reprochent à la direction du mythique syndicat polonais, qui fut l’acteur principal de la chute du communisme dans le pays et dans tout le bloc de l’Est, sa complaisance extrême à l’égard de Marine Le Pen et d’Eric Zemmour. Comme l’a révélé l’agence de presse AEF, elles viennent de saisir la Confédération européenne des syndicats (CES) afin que celle-ci se détermine sur l’attitude à adopter, l’une des options possibles étant de suspendre, voire d’exclure, Solidarnosc de l’organisation internationale. Sollicitée par Le Monde, la CES a déclaré, lundi 13 décembre, que les protagonistes seront auditionnés afin de « clarifier les faits » et d’« identifier des solutions ».
Cet avis de tempête survient après plusieurs articles parus récemment dans des organes de presse du syndicat polonais – dont l’hebdomadaire Tygodnik Solidarnosc. Dans son édition du 23 novembre, ce journal met à la « une » Mme Le Pen, tout sourire et présentée sous son meilleur jour. La candidate du Rassemblement national (RN) à l’élection présidentielle dénonce, dans un entretien en pages intérieures, « l’attaque sur la Pologne » de la part des institutions européennes, qui poursuivent le gouvernement conservateur du PiS (Droit et justice), pour ses atteintes répétées aux principes de l’Etat de droit et à la séparation des pouvoirs, depuis son arrivée au pouvoir en 2015. (…)