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Les jurés de la cour d’assises de la Vienne vont juger à partir de ce lundi 28 février 2022 un viol résolu vingt et un ans après les faits et deux meurtres de femmes dont sont accusés leur conjoint.

Meurtre ou suicide ? Depuis plus de quatre ans, deux thèses s’opposent pour expliquer la mort de Stéphanie Devred évacuée avec de très graves brûlures de l’appartement de la rue Couthon de Poitiers, qu’elle partageait avec son compagnon. Une semaine plus tard, la jeune femme de 36 ans succombait à ses blessures sans avoir pu expliquer ce qu’il s’était passé dans ce petit appartement au cours de la nuit du 30 au 31 octobre 2017. Driss Tarzi expliquait alors que sa compagne avait tenté de se suicider et qu’il s’était lui-même brûlé alors qu’il tentait de la secourir. Cette thèse, ni la famille de la trentenaire ni la justice, pour le moment, ne l’ont crue. Un an après le décès tragique, il était mis en examen pour le meurtre de sa compagne. L’instruction a été émaillée par une bataille d’experts sur la possibilité ou non d’une immolation au white-spirit, une bataille qui va se rejouer devant les jurés d’assises pendant trois jours à partir de ce jeudi 3 mars.

La session d’assises s’achèvera avec une deuxième affaire de meurtre sur conjoint examinée à partir du 8 mars. Anouar Matoussi est accusé d’avoir étranglé sa femme Magali lors d’une dispute dans leur pavillon situé sur les hauteurs de Beaumont Saint-Cyr.
Les gendarmes avaient été appelés le 17 novembre 2018 vers 18 h. À leur arrivée, une femme est prise en charge par les secours sur le sol de la mezzanine. Un voisin a déjà tenté les gestes de premiers secours. La mère de famille ne respire plus. Elle est en état de mort cérébrale. Elle succombera deux jours plus tard au CHU.

La Nouvelle République

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