Malgré la guerre en Ukraine, la filière française maintient ses liens étroits avec le géant russe du nucléaire.
Avec le gaz et les hydrocarbures, l’énergie nucléaire fait partie des rares secteurs échappant encore aux sanctions européennes contre la Russie. Il faut dire que les liens sont très étroits entre les filières de l’atome russe et française. À tel point que, selon nos informations, Rosatom, le géant russe du nucléaire, devrait prendre 20 % du capital de GEAST, le fabricant de la célèbre turbine pour centrales nucléaires Arabelle. EDF détiendrait les 80 % restants. «Tant que les sanctions contre la Russie ne concernent pas le nucléaire, l’arrivée de Rosatom au capital de GEAST reste d’actualité», explique une source gouvernementale. Le nucléaire aurait été exclu des sanctions notamment à la demande la France. Si la situation se dégrade encore en Ukraine, la position tricolore pourrait toutefois être revue. (…)