15/03/2022
10/03/2022
08/03/2022
Dans le flux des personnes recensées par les autorités, 30% sont des migrants d’autres nationalités, dont beaucoup d’Algériens.
Déjà plus de 5000 arrivées en France de migrants d’Ukraine depuis le début de l’attaque russe le 25 février. Un nombre «en augmentation rapide», affirme le premier ministre Jean Castex. Ils étaient «plus de 500», encadrés par des associations pour la seule journée de lundi, arrivés par bus, en provenance de Berlin notamment, mais aussi par train ou par avion. Il y a aussi tous ceux qui arrivent par leurs propres moyens dans les autres villes, aidés par leurs familles installées en France.
Sont-ils tous des Ukrainiens? Dans ce flux en expansion, 30 % environ sont des migrants qui se trouvaient en Ukraine au moment du déclenchement du conflit, selon nos informations. En clair: quasiment un réfugié sur trois n’est pas Ukrainien.
Les dernières arrivées intègrent plus de 7,5 % d’Algériens, 3,5 % d’Ivoiriens, 3,5 % de Marocains, 2,5 % d’Indiens, 2,5 % de Kirghizes, 2 % de Congolais, 1,5 % de Camerounais, 1 % de Pakistanais, mais aussi des Nigériens, des Chinois, des Guinéens, des Angolais.
(…)
Trouve-t-on parmi ces personnes des migrants que la Pologne tentait de repousser en novembre dernier, à la frontière biélorusse, avec le soutien de Paris ? Une chose est sûre : « La plupart des personnes qui étaient refoulées à l’époque ont pu passer depuis et la guerre a rebattu les cartes », confie un haut fonctionnaire à Beauvau.