16/03/22
Reconnu coupable de « meurtre ayant pour objet la préparation d’un délit ou l’impunité de son auteur », Brahim Rikouah est finalement condamné à 25 années de réclusion criminelle. Une peine assortie d’une période de sûreté des deux tiers accueillie dans le calme par l’accusé comme par les petits-enfants de Denise Jardin. Eux qui sont venus porter le souvenir d’une femme de 93 ans dont « le seul défaut était qu’elle faisait trop confiance », selon sa petite-fille. « Elle me disait “Mais qu’est-ce que tu veux qu’il m’arrive ? », se souvient-elle avant d’ajouter en regardant le box : « Elle ne savait pas que dehors, il y avait des gens comme ça ».
(…) Le Dauphiné
14/03/22
Brahim Rikouah est jugé à partir de ce lundi matin par la cour d’assises de l’Isère. L’homme de 60 ans est accusé d’avoir tué Denise Jardin chez elle, à La Tronche, en juillet 2019. L’Iséroise de 93 ans l’aurait surpris en train de cambrioler sa maison. Brahim Rikouah encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Quand les policiers grenoblois se sont présentés, le 25 juillet 2019, devant la maison de Denise Jardin, rue Doyen-Gosse, à La Tronche, ils ont découvert un mot collé sur la porte au ruban adhésif : « Je suis partie en vacance pour trois semaine (sic) ». Les fonctionnaires de police avaient été alertés par un ami de l’Iséroise de 93 ans qui lui rendait visite tous les jours et que ce petit mot laissé sur la porte avait intrigué. Dans la chambre de la maison, qui avait visiblement été fouillée, le corps sans vie de Denise Jardin avait été découvert.
