16/03/22
La journaliste russe Marina Ovsiannikova, devenue une égérie anti-guerre après son irruption pendant un journal télévisé pro-Kremlin pour dénoncer l’offensive en Ukraine, a refusé l’offre d’asile du président français Emmanuel Macron car elle ne “veut pas quitter” son pays.
“Je ne veux pas quitter notre pays. Je suis patriote, mon fils l’est encore plus. Nous ne voulons en aucun cas partir, nous ne voulons aller nulle part”, a-t-elle déclaré dans une interview du magazine allemand Der Spiegel diffusée mercredi soir.
Emmanuel Macron s’était dit prêt mardi à offrir “une protection consulaire” à Marina Ovsiannikova, soit à l’ambassade, soit en lui accordant l’asile.
15/03/22
Emmanuel Macron propose d’accorder l’asile à la journaliste russe qui a brandi une pancarte dénonçant la guerre en Ukraine
(…) France TV info
14/03/22
La scène a duré quelques secondes mais elle est inédite et courageuse. Au journal télévisé du soir de Pervi Kanal, la première chaîne russe, une femme est apparue sur le plateau en brandissant une pancarte sur laquelle était inscrit en anglais et en russe : “Non à la guerre. Ne croyez pas à la propagande. Ils vous mentent”.
Une femme a fait irruption lundi soir pendant le journal télévisé le plus regardé de Russie avec une pancarte critiquant l’offensive militaire en Ukraine, une scène rarissime dans un pays où l’information est strictement contrôlée. L’ONG de défense des droits des manifestants OVD-Info, qui présente cette femme comme Marina Ovsiannikova, une employée de la chaîne, a rapporté qu’elle avait été arrêtée et emmenée au commissariat.
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Le pouvoir russe a récemment fait voter plusieurs lois prévoyant de lourdes peines pouvant aller jusqu’à 15 ans de prison pour la diffusion de ce que les autorités considèrent comme de “fausses informations” sur l’armée. La simple utilisation du mot “guerre” par des médias ou des particuliers pour décrire l’intervention russe en Ukraine est passible de poursuites.