20/03/2022
D’importantes quantités de drogues ont été trouvées, mercredi 16 mars 2022, dans les locaux du club de foot des Dervallières. En attendant les résultats de l’enquête, la ville de Nantes a gelé la subvention de 3 000 € qui devait être débloquée en conseil municipal, ce vendredi 18 mars.
De l’héroïne, de la cocaïne, du cannabis et un fusil. C’est ce qu’ont découvert les policiers dans les locaux de l’association culturelle et sportive (ACS) des Dervallières, à Nantes, mercredi 16 mars. Trois personnes ont été interpellées.
La drogue était cachée jusque dans les trophées de ce club de foot. Club que la Ville de Nantes avait prévu d’aider financièrement : une subvention de 3 000 € figurait initialement à l’ordre du jour du conseil municipal.
17/03/2022
Mercredi, après l’interpellation de trois hommes dans le quartier Dervallières à Nantes, plus de 2 kilos de drogue ainsi que des munitions et une arme ont été saisis dans le… local du club du coin, où s’étaient réfugiés des dealers présumés.
En patrouillant dans le quartier HLM de Dervallières, situé à l’ouest de Nantes, les policiers ne s’attendaient pas forcément à terminer dans un club de foot. Mais, mercredi soir aux alentours de 19 h 35, une transaction de stupéfiants entre deux personnes aurait attiré leur attention au cours d’une ronde de surveillance. Un dealer présumé aurait alors pris la fuite en direction du local de l’ACS Dervallières, qui évolue en Départemental 3.
(…) Certaines auraient été dissimulées dans un faux plafond, d’autres dans des trophées trônant sur le bureau d’un dirigeant. Au total, 1,5 kg d’héroïne a été saisi, en plus de deux savonnettes de résine de cannabis, de huit cocottes – ou pochons – de cocaïne et du matériel de revente. Les forces de l’ordre ont aussi trouvé un fusil et des munitions de différents calibres.
« Il y a toujours eu des intrusions […] mais jamais en pleine journée »
Abou Sow, président de l’ACS Dervallières
Propriété de la Ville de Nantes, ce local est partagé entre l’ACSD et un autre club de foot local, le FC Boboto (Départemental 5). « On ne l’a presque pas utilisé cette année, notamment à cause des restrictions sanitaires, explique Abou Sow. Après, il y a toujours eu des intrusions et des dégradations, un peu de squat, mais jamais en pleine journée et à vue d’oeil comme ça. On voit très bien que des gens sont là. Il y a déjà eu des vols et des dépôts de plainte, on a essayé de faire remonter l’information et alerter. » En vain.
(…) Selon lui, le problème est bien plus large, dans un « quartier gangrené », considéré comme une « plaque tournante » de la drogue, avec des « gamins en manque de repères et délaissés »
(Merci à Blaireau Bondissant)