A l’approche de l’élection présidentielle en France, le réseau social américain adapte sa stratégie de lutte contre la désinformation aux risques toujours plus grands de débordements, comme lors de la présidentielle américaine de 2020.
Twitter anticiperait-il les critiques qui pourraient (re)naître en cas de perturbations plus ou moins grave de l’élection présidentielle française à venir ? C’est en tout cas à 23 jours du premier tour du scrutin que le réseau social américain dévoile sa stratégie de lutte contre la désinformation et les manipulations électorales.
Les “tweets qui contiennent des informations fausses ou trompeuses sur les modalités de participation aux élections” seront notamment supprimés par le système de modération. Plus sensible, les messages “sapant la confiance dans l’élection ou dans ses résultats” sont autorisés mais seront labélisés. Autrement dit, un tweet dans lequel son auteur s’oppose à la victoire du candidat qui a obtenu le plus haut score ne sera pas supprimé, mais sera identifié comme trompeur à l’aide d’un label visible. Néanmoins, Twitter précise :
Par ailleurs, des bandeaux de contexte sur l’élection seront mis en place, avec “des sources officielles, de confiance” et des vérificateurs. Twitter ne donne pas de précisions sur les noms de ces sources et fact-checkers.