La campagne d’affichage choisie par la Ville contre le racisme et l’antisémitisme fait parler d’elle sur les réseaux sociaux. L’opposition estime qu’elle réduit ces combats républicains à des clichés sur les signes religieux. Avec en toile de fond, lors du prochain conseil municipal, le débat idéologique de l’universalisme contre l’addition des particularismes.
Sur les images, affichées ici et là dans la ville en écho à la Journée de lutte contre le racisme et l’antisémitisme du 21 mars, tout le monde est d’accord. Ou presque. L’on y voit des enfants et des adolescents souriants. En revanche, les interprétations divergent sur le reste.
« Le racisme n’est pas réductible à la question religieuse »
Des détails pas anodins, pour l’ancien adjoint Mathieu Cahn, qui est monté au créneau sur Facebook en stigmatisant les signes religieux portés par certains (deux garçons arborent des kippas, une jeune femme un voile) : « Non l’avenir de Strasbourg et de la République ne doit pas avoir comme visage l’affirmation des particularismes…