Une macabre découverte a été réalisée par les voisins d’une sexagénaire, au 14 rue Nationale, à Lannoy vendredi en fin de matinée. Alors qu’ils s’inquiétaient de ne pas avoir de ses nouvelles, ils l’ont retrouvé égorgée dans sa baignoire.
Tous les matins, l’ami de Lucienne, une femme de 68 ans, vient lui rendre visite avant de se rendre dans son jardin ouvrier, situé dans une commune voisine. Mais ce vendredi, quand il arrive à 7 heures pour prendre leur traditionnel café, la sexagénaire ne répond pas. Ce retard ne ressemble pas à la retraitée, très attachée à ses habitudes. Son ami décide quand même de se rendre à son jardin, mais revient sur place un peu plus tard, s’inquiétant de son état de santé.
Avec des voisines, ils décident de monter au premier étage où se trouve son logement. Aux coups sur la porte pour signaler leur présence, seul le silence répond. Dans l’appartement, pas fermé à clé, ils trouvent les armoires de sa chambre retournées et la porte de sa salle de bain fermée. Ces détails les interpellent et l’une des voisines décide tout de même d’entrer dans la pièce. Elle y découvre le corps de Lucienne, couché dans la baignoire et portant une plaie profonde à l’arme blanche au niveau du cou, relate La VDN.
La police est immédiatement appelée. Il est 12 h 15 quand ils arrivent sur les lieux accompagnés du SAMU puis des sapeurs-pompiers. Selon nos informations, Lucienne serait décédée plusieurs heures avant qu’elle ne soit découverte. Le voisinage, choqué, est unanime : « Cet acte est inqualifiable ! C’est pire que bestial d’égorger quelqu’un ! ».
L’incompréhension, surtout, règne : « C’est un quartier très tranquille habituellement, on ne s’attend pas à un tel acte, surtout si près de chez nous. », reconnaît un voisin. Lucienne est décrite comme très prudente par les habitants. « Elle n’ouvrait qu’aux gens qu’elle connaissait et fermait toujours sa porte à double tour, même lorsqu’elle était dans le hall de l’immeuble. » Solitaire, « elle avait très peu d’amis et avait coupé les ponts avec la plupart de ses enfants. Elle vivait modestement, allait aux Restos du cœur et ne faisait pas d’excès », confie une voisine.
(Merci à sevy)