Nicolas Sarkozy ne devrait pas soutenir Valérie Pécresse. Ni officiellement Emmanuel Macron, du moins c’est peu probable avant le premier tour. Mais l’ancien chef de l’État mise sur une réélection de l’actuel locataire de l’Élysée.
Alors, dans la coulisse, le dernier grand fauve de la droite joue les entremetteurs pour créer les conditions d’un accord entre Les Républicains – ou ce qu’il en restera après la présidentielle – et Emmanuel Macron en vue des élections législatives. Jeudi dernier, Nicolas Sarkozy est venu déjeuner à Bercy avec Bruno Le Maire. L’ancien président et son ex-ministre ont bien sûr évoqué le contexte international, mais surtout le scrutin de juin et la possibilité d’arrimer à l’éventuelle future majorité un bataillon de députés LR.
Selon leurs calculs, pas moins de 60 d’entre eux – sur les 100 que compte le groupe à l’Assemblée – seraient susceptibles demain de s’allier au président sortant.