27/03/2022
Le fils d’Abdelhakim Sefrioui, militant islamiste mis en examen et écroué pour « complicité d’assassinat » après le meurtre de Samuel Paty, a été interpellé et placé en garde à vue dans le cadre de l’enquête ce samedi matin.
Le fils d’Abdelhakim Sefrioui, un intégriste islamiste mis en examen et placé en détention dans l’affaire de l’assassinat de Samuel Paty, a été interpellé ce samedi en fin de matinée par la sous direction antiterroriste et placé en garde à vue dans l’enquête sur le meurtre du professeur, selon une source proche de l’enquête.
Âgé de 29 ans, il a été interpellé alors qu’il s’apprêtait à rendre visite à son père, à la prison de Beauvais. Selon cette même source, les raisons de son placement en garde à vue dans ce dossier sont inconnues pour le moment.
Son père, Abdelhakim Sefrioui, fiché S, avait été mis en examen en octobre 2020 pour « complicité d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste », peu après le meurtre de Samuel Paty. Il est accusé d’avoir contribué à enflammer la polémique visant le professeur, et qui a conduit à sa décapitation le 16 octobre 2020 à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines).
27/11/2021
Extrait de La Fabrique du Mensonge
Nouvelle demande de remise en liberté de Sefrioui
Ses avocats jugeant sa détention « incohérente » comparée à celle d’une autre protagoniste, le militant islamiste Abdelhakim Sefrioui, mis en examen pour complicité d’assassinat du professeur Samuel Paty, a formulé en novembre une nouvelle demande de remise en liberté. Le 27 octobre, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a confirmé la prolongation de la détention provisoire de Abdelhakim Sefrioui.
Dans l’arrêt consulté par l’AFP, la cour d’appel présente celui-ci comme « impliqué directement avec Brahim Chnina », le père de la collégienne à l’origine de la dénonciation du cours de Samuel Paty sur les caricatures, dans des vidéos virales « sans aucune précaution » suspectées d’être à l’origine de l’engrenage mortel.
« Dénégation de toute responsabilité »
La cour d’appel souligne que Abdelhakim Sefrioui a échangé au téléphone « à de très nombreuses reprises » avec Brahim Chnina qui a lui-même eu l’assassin de Samuel Paty, Abdoullakh Anzorov, « à sept reprises […] au cours de la même période ». Les magistrats s’inquiètent aussi qu’une libération éventuelle d’Abdelhakim Sefrioui « ravive » l’émoi provoqué par l’assassinat le 16 octobre 2020 de Samuel Paty, « alors que l’anniversaire de l’attentat vient d’être célébré ».
Le 18 novembre, une juge des libertés et de la détention a rejeté la nouvelle demande de libération de Abdelhakim Sefrioui. Elle souligne dans son ordonnance sa « dénégation de toute responsabilité », mais aussi le fait que « (ses) déclarations sont de moins en moins concordantes avec celles de Brahim Chnina et de sa fille ».
[…]28/06/2021
16/05/2021
L’avocate du militant islamiste impliqué dans la mort du professeur Samuel Paty, en ayant enregistré et diffusé une vidéo le désignant à la vindicte, demande ce lundi l’annulation de sa mise en examen devant la chambre de l’instruction, faute d’indices suffisants.
Six mois après l’assassinat du professeur Samuel Paty par un jeune Tchétchène de 18 ans, le dossier va connaître un premier bras de fer juridique. Ce lundi, à 16 heures, la chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris va examiner une requête en nullité de la défense du militant islamiste Abdelhakim Sefrioui. Connu des services de renseignements français pour ses discours radicaux depuis 1982, Sefrioui a participé à l’engrenage qui s’est révélé fatal à Samuel Paty, en publiant notamment une vidéo sur son compte YouTube le 11 octobre dans laquelle il qualifie le prof d’histoire de « voyou ». Est-ce suffisant pour poursuivre Sefrioui du chef de « complicité d’assassinat » […]
Libération