Un sondage d’OpinionWay pour Valeurs actuelles révèle qu’une majorité des Français se prononcent en faveur de la proposition d’Eric Zemmour.
Une semaine après la proposition d’Éric Zemmour de créer un “ministère de la Remigration”, Valeurs actuelles révèle un sondage exclusif. L’enquête, menée par l’institut OpinionWay du 23 au 24 mars (sur un échantillon de 1058 personnes selon la méthode des quotas), montre qu’une majorité de Français se positionne en faveur de cette idée. 55 % des Français se déclarent ainsi favorables à la création d’un tel ministère, qui serait chargé de l’expulsion des étrangers clandestins, délinquants, criminels ou fichés S. Contacté par Valeurs actuelles, Éric Zemmour accueille ce résultat comme une victoire, mais assure ne pas être surpris : « Cela ne m’étonne guère. Ce sont les médias et les politiciens qui disent que nos propositions sont clivantes. Dans le pays, elles sont consensuelles. »
Sans surprise, 93 % de l’électorat d’Eric Zemmour se prononce en faveur de la création d’un ministère de la Remigration. Les partisans de Marine Le Pen (76 %) et de Valérie Pécresse (61 %) sont, eux aussi, majoritairement favorables à la proposition. Plus surprenant, bien que réelle, l’opposition des sympathisants de gauche n’est pas aussi prononcée qu’attendue. 34 % des électeurs de Yannick Jadot et de Jean-Luc Mélenchon affirment être en accord avec la proposition défendue par Eric Zemmour. « Le fait que 48% de l’électorat d’Emmanuel Macron soit favorable à la création d’un ministère de la remigration n’était pas intuitivement attendu, souligne le vice-président d’Opinion Way Bruno Jeanbart. Cela prouve que sur les thématiques régaliennes, un consensus s’est imposé dans l’opinion, désormais demandeur dans sa majorité d’une politique de fermeté. »
Annoncé pour la première fois sur le plateau de M6 le 21 mars dernier, le ministère de la Remigration d’Eric Zemmour est conçu comme une infrastructure qui permettrait de renvoyer, en un quinquennat, près d’un million d’étrangers « indésirables », soit deux cent mille par an : « Le ministère aura des moyens, des charters à disposition. On fera des vols collectifs. Dès que je serai élu, j’irai au Maroc, au Maghreb pour voir avec les dirigeants comment on peut organiser cela. »