02/04/22
Un homme de 24 ans a été jugé en appel, jeudi 31 mars et vendredi 1er avril, par la cour d’assises du Calvados, pour le viol d’une adolescente de 15 ans en 2015 à Saint-Lô (Manche) et l’agression sexuelle d’une autre adolescente de 16 ans, quelques jours plus tard. Il a été condamné à cinq ans d’emprisonnement avec mandat d’arrêt.
Ce vendredi 1er avril 2022, un homme de 24 ans, absent mais représenté par son avocat, a été condamné en appel par la cour d’assises du Calvados, à cinq ans d’emprisonnement avec mandat d’arrêt pour l’agression sexuelle d’une adolescente de 16 ans, le 15 octobre 2015, et le viol d’une autre âgée de 15 ans, le 29 septembre 2015, à Saint-Lô (Manche).
En première instance, il avait été condamné à deux ans de prison avec sursis, le 21 novembre 2018, les assises de la Manche l’ayant relaxé pour les faits de viol. Le parquet avait alors fait appel. L’accusé aurait déjà dû être rejugé à Caen en octobre 2020. Le dossier avait été renvoyé, le mis en cause étant bloqué au Bangladesh. Il avait été renvoyé dans son pays natal, car en situation irrégulière en France.
20/11/18
Mardi 20 novembre 2018 s’est déroulé devant la cour d’assises de la Manche à Coutances le deuxième jour du procès d’un jeune homme accusé de viol et d’agression sexuelle sur deux mineures. Les policiers ayant mené l’enquête ont été auditionnés.
Les 29 septembre et 10 décembre 2015, le mis en cause a entraîné deux jeunes filles de 15 et 16 ans dans son logement au Foyer des Jeunes Travailleurs de Saint-Lô. Il est accusé d’avoir agressé sexuellement l’une d’entre elles qui a réussi à prendre la fuite et d’avoir violé l’autre. Il maintient que les deux étaient consentantes. Il encourt quinze ans de prison.
Le capitaine de police de la sûreté départementale de Saint-Lô qui a enquêté sur la plainte de la première victime est celui qui a fait le lien entre cette affaire et la plainte pour viol de la deuxième victime qui avait été classée sans suite. Il révèle à la cour que lors de l’audition de l’accusé en garde à vue, il a dû placer un brigadier entre l’interprète et le mis en cause car ce dernier tentait de lui peloter les cuisses. Selon lui, l’accusé, “considère les femmes françaises comme des p****, il a un comportement de prédateur.”
(…) Les experts qui ont examiné l’accusé s’accordent tous pour le décrire comme narcissique et égocentré et que dans la culture masculine du Bangladesh, son pays d’origine, “les femmes sont reléguées au statut d’objet sexuel”.