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“Je n’ai pas réussi à l’endiguer“, reconnaît lundi 4 avril sur France Inter, Emmanuel Macron candidat à sa réélection, à propos de la montée de l’extrême droite en France ces cinq dernières années. L’extrême droite qui selon les différents sondages, cumule près de 35% d’intentions de vote en vue du premier tour de la présidentielle dimanche prochain.

Le président sortant dit prendre la part “qui est la [s]ienne” dans la montée de l’extrême droite sans faire de mea culpa : “Je sais qu’on adore toujours faire dire à un président de la République qu’il a des échecs. J’ai fait beaucoup de mea culpa. (…) Je n’ai pas réussi à l’endiguer. Après je pense que je n’ai pas, durant ces cinq années, essayé d’esquiver les sujets.”

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Il donne quelques exemples de “vraies réponses” qu’il peut apporter aux peurs des électeurs de l’extrême droite : “Quand on a peur sur les inégalités, je ne crois pas que la réponse soit de revenir à une espèce de système complètement fermé qui renonce à une économie ouverte, mais on doit avoir une économie sociale de marché”, déclare-t-il.

“Accueillir les Ukrainiens” mais “en même temps” “lutter contre l’immigration clandestine”

“Quand on a peur des phénomènes migratoires, je pense qu’il faut là aussi défendre notre ADN, c’est-à-dire notre devoir d’accueillir celles et ceux qui fuient un pays en guerre comme les Ukrainiennes et les Ukrainiens aujourd’hui, mais en même temps de savoir lutter contre l’immigration clandestine. C’est par cette clarté et cette exigence que, je pense, on peut répondre aux peurs et en même temps tenir une réponse républicaine”, assure-t-il encore.

France TV Info

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