05/04/22
Le ministère de l’Éducation Nationale a reconnu une «erreur», et a retiré le choix «autre» du formulaire. Il a par ailleurs déclaré avoir reçu de nombreuses plaintes téléphoniques.
(…)
L’association des «Juristes pour l’enfance» invite le gouvernement à une «plus grande vigilance», avant de conclure : «Cet évènement révèle l’urgence de préserver la jeunesse des obsessions que certains adultes avides de déconstruction veulent leur imposer.»
01/04/22
Le Ministère de l’éducation nationale adresse aux élèves de 3ème des collèges français un test d’anglais intitulé « Ev@lang collège ».
Ce test est obligatoire pour les 800 000 élèves de 3ème et compte pour le brevet. Il doit être réalisé par les élèves avant le 22 avril 2022.
Après leur connexion, les élèves doivent renseigner leur sexe, et pour cela choisir une des trois réponses proposées :
- Homme
- Femme
- Autre
Juristes pour l’enfance demande au ministère de l’éducation nationale la rectification immédiate du test et le retrait de cette troisième réponse « autre ».
Il est en effet inadmissible qu’un test d’anglais soit l’occasion et le prétexte pour véhiculer auprès de jeunes collégiens une idéologie remettant en cause la binarité des sexes et l’existence de deux sexes, homme ou femme, idéologie sans le moindre fondement scientifique et à l’encontre de l’évidence comme de l’expérience la plus commune.
L’obligation de se prononcer dans un contexte incluant la possibilité de choisir un sexe qui ne serait ni homme ni femme mais « autre » est une violence de nature à susciter chez les jeunes sommés de se positionner dans cette perspective doutes, inquiétudes et perte de repères, d’autant plus qu’ils sont sollicités dans le cadre scolaire et que l’idéologie ainsi promue est en quelque sorte validée par l’institution elle-même.
Le fait que, dans des cas exceptionnels, il soit difficile voire impossible de déterminer le sexe d’une personne est une situation d’exception qui, selon la loi, relève de la compétence des centres des maladies rares et ne remet en rien au cause la pertinence de la binarité des sexes.
Juristes pour l’enfance demande ce jour au Ministre de l’éducation nationale de corriger sans délai ce test afin de conformer la question relative au sexe de l’élève tant à ce donné anthropologique de base que les êtres humains sont homme ou femme qu’à la loi française qui ne connait en conséquence que les sexes homme ou femme.
Le test « Ev@lang collège » s’inscrit dans le cadre du plan d’action, dit « Plan langues vivantes », mis en œuvre par le ministère de l’éducation nationale du 28 février au 22 avril 2022. Il est obligatoire et compte pour le brevet.