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Le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré ce mercredi qu’il était opposé à la participation des transgenres dans les compétitions sportives féminines. Un sujet sensible.

« Je ne crois pas que les hommes biologiques devraient concourir dans les épreuves sportives féminines, a affirmé Johnson. C’est peut-être un sujet de controverse mais cela me semble juste sensé. Je pense d’ailleurs aussi que les femmes devraient pouvoir bénéficier de lieux, que ce soit dans les hôpitaux, les prisons ou les vestiaires, qui leur soient dédiés. J’en suis arrivé là dans mes réflexions sur la question. Cela ne signifie pas que les personnes voulant changer de genre ne bénéficient pas de mon immense sympathie et il est vital qu’on leur apporte tout notre amour et notre soutien dans leur prise de décision à ce sujet. »

Entre désir d’inclusion et crainte d’un avantage injuste, l’inclusion des femmes transgenres dans les compétitions sportives est devenue un sujet sensible. Notamment depuis la première participation de l’une d’entre elles à des Jeux olympiques, l’haltérophile néo-zélandaise Laurel Hubbard, à Tokyo l’été dernier.

Le week-end dernier, la cycliste transgenre Emily Bridges a été interdite de participation aux Championnats britanniques d’omnium par l’UCI (la Fédération internationale) alors qu’elle y avait été autorisée par la fédération britannique. Le mois dernier, la nageuse américaine Lia Thomas était elle devenue la première transgenre à remporter un titre universitaire (NCAA) au plus haut niveau (sur 500 yards) après avoir passé trois ans dans les rangs de l’équipe masculine de l’université d’État de Pennsylvanie.

L’Equipe

(Merci à Blaireau Bondissant)

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