Le parquet de Rennes a annoncé ce lundi avoir ouvert une enquête après les violences et les dégradations survenues la veille au soir dans le centre-ville, après l’annonce des résultats électoraux. Elle “vise les chefs de dégradations graves portant sur des biens d’intérêt public et biens privés lors de manifestation sur la voie publique”.
Le parquet de Rennes a annoncé lundi avoir ouvert une enquête de flagrance après les violences et les dégradations qui ont eu lieu la veille au soir dans le centre de cette ville, après l’annonce des résultats électoraux du premier tour de la présidentielle. Cette enquête, ouverte dès dimanche soir “vise les chefs de dégradations graves portant sur des biens d’intérêt public et biens privés lors de manifestation sur la voie publique”, a indiqué à l’AFP le parquet de Rennes, précisant que la peine encourue était de cinq ans et 75.000 euros d’amende.
Peu après l’annonce des résultats, environ 500 personnes, essentiellement des jeunes, encagoulés pour certains, ont monté des barricades, dégradé des devantures de banques, cassé des vitrines de commerces ou d’abribus, ou ont encore tagué de nombreux murs, a constaté un journaliste de l’AFP.
Parmi les tags inscrits figuraient “La jeunesse emmerde le fascisme national, Le Pen dynastie fasciste”, “Brûle la droite”, “guerre sociale”. Les manifestants ont également scandé des slogans anti-capitalistes et hostiles à l’extrême droite. “En cinq ans, Macron il a tout cassé et là on le refout au second tour… Nous ça nous fout la rage et on n’a que ça pour s’exprimer : le feu et casser des trucs”, a déclaré Youri (prénom modifié à sa demande), un des manifestants, âgé de 21 ans à une journaliste de l’AFP.