Les permanences d’Europe Ecologie les Verts (EELV) et du Parti communiste (PCF) à Nantes ont été taguées du mot «traîtres». Les deux partis ont indiqué qu’ils portaient plainte contre X.
Un réveil amer. Quelques heures après les déconvenues de leurs candidats Yannick Jadot et Fabien Roussel, les permanences d’Europe Ecologie les Verts (EELV) et du Parti communiste (PCF) à Nantes (Loire-Atlantique) ont été taguées du mot « traîtres », a-t-on appris ce lundi auprès des deux partis. Les inscriptions ont été tracées à la peinture bleue foncée sur les portes d’entrée des deux permanences.
Des jets de projectiles ont brisé la vitrine du local d’EELV à l’endroit où était accrochée une affiche électorale. Les bris de verre masquaient le visage du candidat, Yannick Jadot. « Ces agissements ont vraisemblablement eu lieu pendant la soirée électorale du premier tour de la présidentielle. Ils sont d’autant plus condamnables », a réagi EELV Pays de la Loire dans un communiqué.
Sur la porte du local nantais du PCF, les mots « sac à merdes » ont également été marqués à la peinture, d’après une photographie prise pendant la nuit de dimanche à lundi et transmise à l’AFP. Les deux partis ont fait savoir qu’ils portaient plainte contre X.
En représailles après le 1er tour
La fédération communiste du Nord a également indiqué avoir déposé plainte après que la porte d’entrée de son siège à Lille a été endommagée par des personnes reprochant au candidat communiste à la présidentielle Fabien Roussel d’avoir empêché la gauche d’arriver au second tour. L’incident a eu lieu dimanche vers 21h30, alors qu’une demi-douzaine de militants communistes étaient rassemblés au siège de la fédération, a précisé la secrétaire fédérale Karine Trottein, confirmant une information de France 3.
« Peu après l’annonce des résultats, un groupe de personnes plutôt jeunes, ont tenté d’entrer de force, puis ils ont endommagé la porte d’entrée », a-t-elle précisé. Ils ont insulté les communistes, leur reprochant d’avoir présenté un candidat à la présidentielle face à Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France insoumise arrivé troisième, et non qualifié au second tour.