Une étudiante de l’université de Buffalo a déclaré qu’elle avait été “pourchassée” par une foule en colère hurlant “pas de justice, pas de paix”, après avoir invité le lieutenant-colonel Allen West, un éminent républicain noir, à parler de la façon dont il avait surmonté le racisme.
Therese Purcell, présidente des Young Americans for Freedom, un club du campus qui a organisé l’événement, a déclaré qu’elle et ses collègues membres voulaient seulement organiser ces dialogues libres sur le racisme sur le campus.
Mais des protestations ont éclaté après l’événement, qui a fait salle comble, et une foule en colère a poursuivi Purcell, qui a eu peur de ce qui se serait passé si elle n’avait pas pu se cacher.
Elle a partagé en ligne des images terrifiantes de l’incident, qui lui ont fait craindre pour sa vie, rapporte Fox & Friends First.
J’ai réalisé que j’étais la cible de ces manifestants, et environ 200 de mes camarades étudiants ont commencé à me traquer sur le campus, à me poursuivre”, a-t-elle déclaré.
Purcell dit qu’elle a entendu la foule en colère crier : “Attrapez-la, attrapez-la, attrapez-la, la fille en robe rouge”.
Purcell a échappé de justesse à la foule en étant entraînée aux toilettes par un ami, d’où ils ont appelé le 911.
Mais Purcell a ajouté que même aux toilettes, elle entendait la foule crier qu’il fallait la “trouver”.
J’ai très peur de ce qui se serait passé si je n’avais pas pu les éviter”, a-t-elle déclaré.
Je ne pense pas qu’ils avaient l’intention de faire quoi que ce soit de pacifique”, a déclaré Purcell à Fox & Friends First lundi. C’était une foule très en colère, et ils disaient clairement qu’ils essayaient de me traquer, qu’ils voulaient me capturer”.
Purcell s’est exprimée lundi sur le moment terrifiant où elle dit avoir été “chassée”, ce qui lui a fait craindre pour sa vie.
La tension est montée pendant la session de questions-réponses qui a suivi le discours du lieutenant-colonel Allen West lors de l’événement de jeudi soir intitulé “L’Amérique n’est pas raciste – Pourquoi les valeurs américaines sont exceptionnelles”.
Purcell a déclaré que les étudiants à l’intérieur du bâtiment ont commencé à protester et à crier – ainsi que le firent des centaines d’autres qui s’étaient rassemblés à l’extérieur de l’événement.
Ils criaient que nous essayions de faire taire les voix noires alors que nous essayions en fait d’amener cette conversation sur le campus”, a dit Purcell. Mais au lieu de poser des questions, ils ont eu recours à la violence”.
Purcell a déclaré que les menaces se sont intensifiées lorsque les manifestants ont commencé à crier “pas de paix” et à “taper sur les murs”, ce qui a incité la police à escorter West hors du bâtiment.
West, 61 ans, lieutenant-colonel de l’armée américaine à la retraite et ancien président du Parti républicain du Texas, a été escorté hors de l’événement entouré par la police – mais il a été accueilli par encore plus de manifestants.
Purcell, qui était avec West, a déclaré qu’il y avait des centaines de manifestants qui leur criaient dessus et qu’elle a rapidement été séparée lorsque la foule s’est interposée entre elle et la police qui protégeait West.
Elle a dit que c’est à ce moment-là qu’elle a décidé de faire demi-tour et de retourner pacifiquement à sa voiture. Mais la foule a commencé à la prendre pour cible, s’exhortant les uns les autres à la “capturer”.
Purcell a déclaré que la foule s’est mise à traquer d’autres membres du club et a affirmé avoir agressé physiquement l’un des membres du conseil d’administration en lui donnant des coups de pied et des coups de poing.
“Je ne pensais pas que ce serait aussi controversé… de dire sur un campus américain que les valeurs américaines sont une bonne chose”, a déclaré Purcell.
“Les valeurs américaines méritent d’être protégées. Je ne pense pas qu’ils apprécient le message du colonel West, à savoir qu’il a fait l’expérience du racisme… mais qu’il l’a surmonté, et qu’il a décidé de ne pas être une victime… et que l’Amérique lui a donné cette égalité des chances que beaucoup d’autres pays n’offrent pas”.
“Je pense que ces gens aiment se considérer comme des victimes, et son message a fondamentalement remis en question cette idée”, a-t-elle poursuivi.
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