21/04/2022
Des résidents et des commerçants de la place Jacques d’Aragon et de Port Ariane, à Lattes, lancent une pétition ce mercredi, pour alerter sur l’insécurité jugée inquiétante.
Des résidents et des commerçants de la place Jacques d’Aragon et de Port Ariane, à Lattes, au sud de Montpellier, lancent une pétition ce mercredi, pour alerter sur l’insécurité jugée inquiétante. « Ce n’est pas un sentiment, c’est une réalité que nous vivons au quotidien et qui devient insupportable », assure un habitant, ex-commerçant pendant de longues années : « Il y a peu, j’ai assisté à une agression de la bande de jeunes qui installe la terreur place d’Aragon, le meneur est violent. Je me suis renseigné, on m’a dit qu’il serait un fiché S et qu’il était récemment sorti de prison ». Et de dresser ce constat : « Si moi je possède ces renseignements, qu’on ne me dise pas que la police nationale n’est pas au courant ». Il s’interroge : « Pourquoi les enquêtes ne progressent pas après des signalements et des plaintes ? ».
(…) Selon nos informations, alerté de cette fronde, le maire de la commune Cyril Meunier qui demande en permanence aux policiers municipaux d’être vigilants, ce qui se traduit par des patrouilles diurnes et nocturnes renforcées, devrait être présent ce mercredi soir place Jacques d’Aragon pour apaiser la colère et échanger avec ceux qui sont à l’origine de la pétition.
(Merci à Blaireau Bondissant)
14/04/2022
À Lattes, aux portes sud de Montpellier, de jeunes délinquants violents imposent leur loi sur la place Jacques Aragon : commerçants, clients, piétons et usagers du tramway ont peur
« Depuis ces dernières semaines, les victimes choisies au hasard sont terrorisées, les commerçants sont à bout, le restaurant et le pressing sont dégradés volontairement, mais ce groupe de jeunes âgés de 15 à 20 ans, va plus loin que des actes de vandalisme : des victimes sont menacées, détroussées et frappées si elles résistent, ce sont des comportements de voyous », confirme un témoin à Métropolitain.
Les victimes qui craignent des représailles ont signalé les faits à police-secours, via le 17 et le bureau mixte de police (nationale et municipale) de Lattes, situé, pour l’anecdote, à 150 mètres de la place Aragon. « Les policiers municipaux sont très réactifs, ils ne cessent d’intervenir, de contrôler ces délinquants qui résident à Lattes pour certains, dans des cités de Montpellier pour les autres, mais, pas la police nationale, on dirait qu’ils sont aveugles et sourds. Ils attendent que l’un d’entre-nous fassent justice ? », dénonce un commerçant très remonté.
(…) La colère va crescendo place Jacques Aragon, à Lattes. Elle est bien remontée à la mairie où le message a été reçu cinq sur cinq la police municipale faisant son travail, mais pour ce qui est de la police nationale, dont les communes de Lattes et de Pérols font partie de la circonscription de Montpellier, c’est une autre histoire. « Mais que fait la police nationale ? Déjà, la nuit, les interventions d’urgence sont assurées par la patrouille de la police municipale et quand la situation devient grave et difficile à gérer, les trois agents obtiennent quelquefois des renforts, notamment de la brigade anticriminalité, la Bac », assure un Lattois bien informé.