15/04/2022
La piste criminelle est désormais officiellement privilégiée dans le cadre de l’enquête sur l’incendie et l’explosion qui ont fait huit morts, dont deux jeunes enfants, le 14 février dernier à Saint-Laurent-de-la-Salanque.
(…) Les auditions et constatations menées par des militaires de la section de recherches de la gendarmerie de Montpellier ont mené à l’interpellation de trois suspects qui ont été placés en garde à vue la semaine dernière. Parmi eux, un jeune Algérien de 27 ans, en situation irrégulière, qui se serait trouvé dans le commerce au moment des faits et qui a été grièvement brûlé. Il a été mis en examen pour “destruction volontaire par incendie ayant entraîné la mort et des blessures”. Le propriétaire de l’épicerie, âgé de 43 ans, et un de ses proches âgé de 40 ans, ont été mis en examen pour ”complicité” de ces mêmes chefs d’accusation.
Selon nos sources, le premier aurait reconnu avoir participé à une escroquerie à l’assurance en incendiant le commerce. Les deux autres, suspectés d’avoir commandité l’opération ou d’y avoir participé, nieraient en bloc.
(Merci à Pariciparla)
10/04/2022
Trois hommes ont été mis en examen samedi dans le cadre de l’enquête sur l’incendie «criminel» qui a fait huit mort en février à Saint-Laurent-de-la-Salanque (Pyrénées-Orientales), et l’un d’eux a été placé en détention provisoire, a-t-on appris auprès du parquet.
Un Algérien de 27 ans, blessé pendant l’incendie et hospitalisé depuis à Montpellier, est mis en examen pour «destructions volontaires par incendie ayant entraîné la mort, des blessures et des destructions» et a été placé sous mandat de dépôt, a indiqué à l’AFP le procureur de Perpignan Jean-David Cavaillé.
Les deux autres hommes, un Tunisien de 43 ans, propriétaire d’une épicerie située au rez-de-chaussée du bloc d’immeubles incendiés, ainsi qu’un autre Tunisien de 40 ans interpellé vendredi, sont mis en examen pour «complicité de crime et délits», a précisé le procureur. Ces deux derniers ont été incarcérés samedi mais les débats sur leur détention provisoire ont été différés à mardi, selon le parquet.
Huit personnes, dont un bébé et un enfant de deux ans appartenant à la même famille, avaient péri dans l’incendie survenu au cours de la nuit du 13 au 14 février dans ce bourg de 10.000 habitants près de Perpignan.
07/04/2022
Le 14 février, une explosion et un incendie avaient causé la mort de huit personnes dont deux enfants, à Saint-Laurent-de-la-Salanque. Ce jeudi 7 avril, trois personnes ont été interpellées par les services de gendarmerie chargés de l’enquête.
L’enquête sur l’incendie et l’explosion tragiques survenus le 14 février dernier à Saint-Laurent-de-la-Salanque prend-elle un tour criminel ? Du moins, trois personnes ont été interpellées dans les Pyrénées-Orientales et à Montpellier, et placées en garde à vue ce jeudi 7 avril aux alentours de 10 heures, confirme le procureur de la République de Perpignan Jean-David Cavaillé.
Parmi les suspects, un commerçant de la rue où a eu lieu le drame, d’origine tunisienne et âgé de 43 ans. Il pourrait s’agir du gérant de l’épicerie détruite ce soir-là. Deux autres hommes de nationalité algérienne, qui seraient en situation irrégulière, âgés de 27 et 28 ans, ont également été arrêtés.
(Merci à Fra)
15/02/2022
Au lendemain de l’explosion qui a coûté la vie à sept personnes à Saint-Laurent-de-la-Salanque, petite ville tranquille des les Pyrénées-Orientales, les pompiers sont toujours à l’œuvre pour stabiliser les immeubles touchés.
Le bilan est dramatique. Et pourrait s’alourdir encore. Sept personnes, dont deux enfants de moins de trois ans, sont mortes dans la nuit de dimanche à lundi à Saint-Laurent-de-la-Salanque, lors d’un incendie déclenché par une explosion à l’origine inconnue. Les recherches ont repris ce mardi matin pour déterminer si une huitième personne se trouve dans les décombres. « Il n’y a plus aucun espoir » de retrouver des survivants, selon le commandant des pompiers.
(…) Un bilan toujours « provisoire, et qui peut malheureusement évoluer », a affirmé le procureur de la République Jean-David Cavaillé, lors d’une conférence de presse.
(…) « L’hypothèse de la présence de bouteilles de gaz semble confirmée mais on va laisser le temps aux enquêteurs d’identifier le contenu de chacune des boutiques », a répondu le procureur de Perpignan. Une enquête pour « incendie volontaire ayant entraîné la mort » a été ouverte pour déterminer les causes de l’explosion, a précisé Jean-David Cavaillé. Auprès de France Bleu, il estime qu’il est « trop tôt pour déterminer si la cause est accidentelle ou criminelle (…) Mais nous avons des éléments qui nous laissent penser à une piste criminelle », précise-t-il. Les images de vidéosurveillance de la commune sont actuellement étudiées par les enquêteurs, assure-t-il auprès de la radio locale. Et l’une des caméras était braquée vers la rue Arago, où s’est produit le drame.