Le ministre Nicolas Hulot a estimé que toutes les conditions favorables n’étaient pas réunies. “Heureux d’avoir obtenu gain de cause” pour les militants En Marche Thibaut Guilluy et Tiphaine Auzière, “inexcusable renoncement à la parole de l’Etat” pour le maire de Boulogne Frédéric Cuvillier : le dossier des éoliennes du Touquet n’a sans doute pas fini d’échauffer les esprits.
Verdict : suspendu
Il semble bien pourtant sur le point d’être enterré : une lettre, notamment signée par le préfet des Hauts-de-France Michel Lalande, a été publiée sur facebook par Thibaut Guilluy et sa suppléante.
Elle explique qu’après consultation des parties prenantes, Michel Lalande et le préfet Maritime de la Manche et de la mer du Nord, Pascal Ausseur, ont estimé que “les conditions favorables au lancement d’un appel d’offres sur la zone de Bassure de Baas n’étaient pas réunies à ce stade.”
Suite logique : “le ministre [de l’écologie, Nicolas Hulot] a décidé de suspendre la consultation sur cette zone.”. Le courrier indique vouloir poursuivre la réflexion sur le sujet, une bien maigre consolation pour les pro-éoliennes.
Le projet prévoyait l’installation de 40 éoliennes en milieu maritime, sur le banc de sable de Bassure de Baas entre Le Touquet et Berck, à une dizaine de kilomètres de la Côte. Il avait été amorcé sous le mandat de François Hollande par Ségolène Royal, alors ministre de l’Ecologie.