Au Havre, un homme agresse sexuellement une collégienne de 14 ans et écope de 12 mois de prison

Jugé au tribunal correctionnel du Havre pour avoir ceinturé par-derrière une collégienne de 14 ans et lui avoir touché la poitrine, l’homme de 29 ans est condamné à 12 mois de prison et est désormais inscrit sur le fichier des délinquants sexuels.

D’ailleurs, il n’aurait pas abordé la jeune fille une seule fois, mais trois : la première, de nuit, une semaine avant les faits, dans un café près du collège où il lui aurait parlé « de loin ». La deuxième fois, dans le même secteur, sans parler toutefois avec elle. Et la troisième, « pour plaisanter ». « L’avez-vous déjà suivie », demande le président. « Non, jamais », répond le mis en cause.

 Masturbation au commissariat

Un rapport de la police décrit un comportement inapproprié dans les geôles du commissariat, lors de sa garde à vue : l’individu se serait masturbé jusqu’à trois reprises…

 Pas la première fois

Mais il déclare qu’il lui arrive fréquemment d’aborder des femmes dans la rue, comme -prétend-il- font ses amis qui ont pu mener une vie commune avec des femmes approchées de cette façon.

« Lors de mes autres gardes à vue, je n’ai jamais eu de souci », croit-il bon d’ajouter ! Un autre rapport d’un expert psychiatre indique des difficultés à respecter les normes sociales courantes.

 Malade, en situation irrégulière

L’un des assesseurs du président interpelle le prévenu sur la notion de consentement.« Auriez-vous agi de la même façon avec une adulte ?  » Étonnamment, l’homme répond par la négative. « Non, il aurait fallu lui demander son avis. » Stupeur à l’audience.

En situation irrégulière, le prévenu est également sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français. S’il refuse de retourner en Algérie, c’est en raison de son affection neurologique qu’il peut soigner en France, déclare-t-il. Sans travail

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