En deux semaines d’intervalle, Emmanuel Macron a changé d’avis sur l’éveil aux questions d’identité sexuelle et de genre au primaire. Un pas de danse pour séduire les LGBT+, sévères sur son bilan?
Opération séduction. À trois jours du second tour de la présidentielle, Emmanuel Macron s’est adressé au journal Têtu mercredi. Ou plus précisément, “a fini par répondre aux sollicitations” de Têtu, écrit le rédacteur en chef Thomas Vampouille laissant penser que jusqu’à maintenant, les questions LGBT+ n’étaient pas la priorité du président en campagne.
Alors qu’une première interview prévue en février a été décalée à cause de la situation en Ukraine, les équipes du candidat ont ensuite mis deux mois à trouver un nouveau créneau, raconte l’article.
Interrogé, entre autre, sur la lutte contre les LGBTphobies, le candidat Macron a répondu – par le biais d’un document écrit et non d’un entretien – que “l’école a un rôle clé à jouer dans la lutte contre les préjugés et les discriminations envers les personnes lesbiennes, gay, bi, trans”. Il a également salué, comme “essentiel”, “le travail des associations LGBT+ et leur intervention en milieu scolaire, mais aussi péri-scolaire”.
Cette réponse a été publiée alors que deux semaines plus tôt, le président sortant avait déclaré sur BrutX qu’il n’était pas favorable à ce que les questions d’identité sexuelle et d’identité de genre soient abordées à l’école primaire et au collège, comme le rappelle Têtu.
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