Une collégienne âgée de 13 ans a été victime d’une violente expédition punitive, à Sète, avant d’être intimidée à l’hôpital. Il semblerait qu’elle a été choisie au hasard.
Une collégienne âgée de 13 ans a été victime d’une violente expédition punitive, jeudi, à Sète, avant d’être intimidée à l’hôpital par une bande d’une dizaine de jeunes. Il semblerait qu’elle a été choisie au hasard, puisqu’aucun mobile n’est retenu. Récit.
Les faits se sont déroulés en deux temps : d’abord vers 10h, alors qu’elle quittait tranquillement le collège Jean Moulin, rue des Gerfauts (quartier du Barrou), elle a été violemment prise à partie et frappée par trois jeunes femmes plus âgées qu’elles -une vingtaine d’années-, qu’elle ne connaît pas, selon sa déclaration de plainte contre X au commissariat de police (Sécurité publique) de Sète.
Un peu plus tard, les trois femmes ont été informées du dépôt de plainte et de la présence de l’adolescente aux urgences de l’hôpital Saint-Clair du bassin de Thau, où elle s’était rendue pour être examinée par un expert, pour ajouter à sa plainte la liste des blessures constatées. Elles ont alors appelé du renfort et environ dix individus -les auteures et de nombreux amis- ont débarqué devant les urgences pour faire subir une nouveau sort à la collégienne.
(…) Selon nos informations, les trois jeunes femmes seraient venus à l’hôpital pour intimider la collégienne et pour la contraindre à retirer sa plainte, qu’elle a maintenue après avoir remis aux enquêteurs le certificat médical certifiant une entorse à la cheville droite, des contusions au genou droit, à la tête, des ecchymoses et un choc émotionnel. Reste le mobile de cette expédition punitive : elle serait gratuite, l’adolescente n’ayant jamais eu de contact avec les deux auteures de ces violences volontaires et ne comprenant pas l’objet de cette vengeance. Elle assure n’avoir eu aucun incident au collège, ni dans la cité où elle réside. Une affaire curieuse.
(Merci à Adri)