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Des violences urbaines émaillent les nuits de Nangis (Seine-et-Marne, 8900 hab.) depuis samedi soir. Après l’attaque de la brigade de gendarmerie par des tirs de mortiers dans la nuit de samedi à dimanche, c’est cette fois la mairie qui a été prise pour cible. Dans la nuit de dimanche à lundi, le sas d’entrée vitré a été dégradé à coups de pierres et de pavés. Résultat : la mairie était fermée ce lundi. Elle doit normalement rouvrir ce mardi.

C’est l’épisode 2 des suites d’un accident de moto d’un jeune de 14 ans, samedi, dans un champ autour de la ville. Blessé et hospitalisé deux jours, il est depuis rentré chez lui. Mais une vidéo a circulé sur les réseaux sociaux, imputant la responsabilité de l’accident aux forces de l’ordre. « C’est cette vidéo qui a déclenché les hostilités derrière, indique une source proche de l’enquête. Il se dit que les gendarmes sont fautifs dans cet accident, alors que ce n’est pas le cas. » Ce sont d’ailleurs les militaires qui lui ont porté les premiers secours.

Samedi soir, la colère des belligérants s’est donc d’abord exprimée au travers de l’attaque de la brigade locale, déclenchant l’intervention en renfort d’une quarantaine de militaires, venus des casernes de Provins, Coulommiers, Mormant, Le Châtelet-en-Brie ou encore La Ferté-sous-Jouarre.

Le Parisien

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