Depuis plusieurs mois, en France, de plus en plus de femmes témoignent avoir été piquées en boîte de nuit ou dans des bars. Après cela, c’est le trou noir pour elles… Une nouvelle forme d’agression au GHB qui fait des ravages ?
Grenoble, Lille, Paris, Nantes… Depuis plusieurs mois maintenant, de nombreux témoignages d’agressions circulent. Ils ont tous un point commun : ce sont des femmes qui, après avoir passé une soirée dans un bar ou en boîte de nuit, se rendent compte qu’elles ont été piquées et droguées… Le trou noir survient et c’est la panique : que s’est-il passé ?
En octobre 2021, des jeunes femmes témoignaient sur Twitter via le compte de l’association Stop Harcèlement de rue Tours. “Les filles de Tours, faites attention à vous ! Avec ma copine et une autre fille, nous nous sommes faites droguer dans un bar à côté de Plum’. Par pitié, surveillez vos verres, ça n’arrive pas qu’aux autres”, alertaient l’une d’entre elle. “Je n’avais bu que deux verres avant d’arriver dans ce bar, et ensuite, je n’en ai pris qu’un seul. Je ne l’ai perdu des yeux que le temps d’aller danser. Après l’avoir bu, c’est le trou noir.”
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Les témoignages glaçants et similaires se multiplient
Désormais, les agresseurs opèrent autrement. Si certaines femmes affirment ne pas avoir quitté leur verre de la soirée, elles ont quand même subi un trou noir. A Nantes, par exemple, en février 2021, de nombreuses jeunes femmes ont fait état d’étranges piqûres qui laissent penser à des tentatives de les droguer pour abuser d’elles. Si le procureur de la République a ouvert une enquête à ce sujet, le problème reste le même : il reste impossible d’identifier les agresseurs. Au total, dans la ville de Nantes, 23 faits de piqûres suspectes ont été relevées depuis le 16 février 2022.
Idem dans un bar à Grenoble. A la mi-avril 2022, six victimes, quatre femmes et deux hommes, affirment “avoir été victimes de piqûres ayant entraîné un malaise” lors d’une soirée en boîte de nuit. Les victimes ont également porté plainte auprès des commissariats de Grenoble et Saint-Ismier, mais l’enquête reste semée d’embûches.
(Merci à Blaireau Bondissant)