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05/05/2022

Viol d’une jeune femme dans un buisson de Clermont-Ferrand : condamné à dix ans de réclusion criminelle

Philippe Sow a été déclaré coupable, ce mercredi 4 mai, par la cour d’assises du Puy-de-Dôme, du viol d’une jeune femme, dans la rue, à Clermont-Ferrand en octobre 2016.

Les faits sont anciens. Mais les images restent ancrées dans la mémoire. Indélébiles. Hantant encore cinq ans et demi après les esprits de toute une famille. 
Des faits commis à quelques mètres seulement de l’entrée de leur immeuble. Si proche et si loin à la fois. « Tous les jours on passait là, à côté de la porte et je me disais, c’est là que ma fille s’est fait violer… C’était insoutenable »,  témoigne la maman de la victime, émue, face à la cour d’assises.

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L’article dans son intégralité sur La Montagne

04/05/2022

Accusé d’avoir violé une jeune femme dans la rue à Clermont-Ferrand : « Bouge pas, je vais te violer, je vais te tuer… »

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À quelques mètres seulement de la porte d’entrée de son immeuble, dans le quartier de Montferrand, elle est projetée dans un buisson. Là, elle est violemment agressée, violée digitalement, notamment. 
Le magistrat instructeur avait initialement renvoyé Philippe Sow devant le tribunal correctionnel pour agression sexuelle mais la chambre de l’instruction, sur appel de la partie civile, a finalement décidé de renvoyer l’accusé devant la cour d’assises du Puy-de-Dôme pour viol. Il encourt ainsi vingt ans de réclusion criminelle.
Né en Guinée, Philippe Sow, 26 ans aujourd’hui, a débarqué en France à l’âge de 17 ans. Il rejoint sa sœur à Montpellier qui suit des études de médecine. Lui s’essaye au droit, deux ans, sans succès.

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Fils d’un papa avocat et ministre, Philippe Sow s’inscrit ensuite en intérim et à la Mission locale. Entre 2012 et 2016, il ne « fait rien ». Avant de s’engager dans l’armée et d’intégrer le 92e régiment d’infanterie de Clermont-Ferrand, en juin 2016, quelques mois seulement avant les faits. « Je me sentais bien au 92e RI, j’étais entouré, il y avait des règles à suivre, ça me convenait. »

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lui faisant croire qu’il peut venir chez elle. Devant l’immeuble, sa sœur, présente dans le logement, lui ouvre la porte. Elle est suivie par l’accusé, mais les deux femmes parviendront à fermer la porte de l’appartement sans que Philippe Sow puisse entrer.  « J’ai senti quelqu’un essayer de rentrer et qui tournait la poignée, mais je ne l’ai pas vu lui. Elle, elle a eu peur de mourir », se souvient la sœur de la victime.

Là, cette dernière s’effondre au sol, en larmes et en culotte. « Il m’a violé, il va me tuer… »

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L’article dans son intégralité sur La Montagne

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