04/05/2022
31/01/2022
Nanterre (92) : L’établissement musulman Ibn Badis menacé de fermeture (MàJ : La mise en demeure sanitaire de la DDPP92 et celle du rectorat levées, l’établissement n’aura jamais été fermé)
21/11/2021
01/11/2021
Le gouvernement poursuit le démantèlement du tissu associatif et des établissements musulmans en France. Deux mises en demeure ont été prononcées contre l’établissement privé musulman, Ibn Badis situé à Nanterre à la suite de deux contrôles effectués par les services de l’Etat les 20 et 22 octobre 2021, a fait savoir l’institut dans un communiqué publié ce jeudi après-midi.
« La situation est extrêmement préoccupante », déplore l’institut, qui s’inquiète d’une fermeture prochaine de l’école si un chef d’établissement n’est pas nommé rapidement. En effet, après le rejet de la demande de dérogation visant à permettre au directeur exerçant depuis plusieurs années au sein de la structure de devenir chef d’établissement, « le rectorat nous impose de désigner dans un délai d’un mois une personne ayant les conditions requises pour exercer le poste de chef d’établissement ». Un délai bien trop court pour les responsables de l’institut, pour qui « nous serions dans une configuration des plus tragiques, car la question de fermeture d’école sera envisagée ».
« Sur la question sanitaire, il est consternant d’apprendre que la décision de la DDPP (Division départementale de la protection de la population) du 94 ayant accordé une autorisation à notre prestataire de restauration scolaire (domicile dans le 94) soit remise en cause par la DDPP du 92 », fait-on savoir. Cette autre mise en demeure « nous contraint de répondre à des exigences dans un délai imparti extrêmement court engendrant des conséquences qui impacteraient grandement et directement les familles, notamment au niveau tarifaire ».
« Nous avons déjà été par le passé confrontés à une situation similaire. Suite au contexte national de l’époque, notre école avait été menacée de fermeture par une mise en demeure en février 2017 », rappelle l’institut, qui entend prendre « toutes (ses) responsabilités » pour éviter la fermeture de l’école. « Toutes nos énergies et nos moyens d’action seront mobilisés afin de pérenniser notre établissement », conclut l’établissement.