Une trentaine d’enseignants du lycée La Herdrie, à Basse-Goulaine (Loire-Atlantique), exercent leur droit de retrait ce mardi après l’agression d’une collègue en plein cours, la semaine dernière. Elle a été visée avec un puissant fusil à eau. Au-delà de l’agression, ce qui pousse les enseignants à exercer leur droit de retrait, toujours selon un syndicaliste, c’est la façon dont la direction de l’établissement a réagi.
Un tiers des enseignants du lycée La Herdrie, à Basse-Goulaine, exercent leur droit de retrait, ce mardi 17 mai, suite à l’agression d’une collègue, en plein cours, la semaine dernière. La trentaine de professeurs ne se sentent plus en sécurité au sein de l’établissement et ils estiment que la direction
Ce jeudi 12 mai, “un individu au visage dissimulé par une capuche, des lunettes et un masque est entré dans l’établissement avec un fusil à eau puissant“, raconte Alexis Avril, représentant du syndicat Sud éducation. “Il est entré dans une classe, en plein cours, et il a visé l’enseignante. Il s’est filmé et a diffusé la vidéo sur les réseaux sociaux Snapchat et Instagram“. D’après lui, l’enseignante est en état de choc et en arrêt maladie depuis. Les élèves ont aussi eu très peur, certain pensant à un attentat. Il faut un badge pour entrer à l’intérieur du lycée, “mais il suffit qu’un élève tienne la porte et c’est facile de passer“, poursuit Alexis Avril.
“Nous avons, dans un premier temps, été prévenus par les élèves ! Même le professeur principal de la classe n’a pas été mis au courant. Aucune mesure n’a été prise jusqu’à ce que nous exercions notre droit de retrait“. Depuis, la direction du lycée aurait annoncé la mise en place d’un cours d’éducation aux réseaux sociaux et une intervention auprès de la classe concernée. […]
(Merci à turlutu2)
