Une jeune femme a été attaquée au couteau dans la nuit du mardi 17 au mercredi 18 mai, peu après minuit, aux abords de l’hôtel Campanile de Chantilly dans l’Oise, a appris Le Figaro par le parquet de Senlis. L’agresseur présumé, un individu anglophone de type africain, a été interpellé. Il avait été pris en stop quelques instants auparavant par la jeune femme et son compagnon, puis avait été conduit vers l’hôtel à sa demande.
(…) « La jeune femme victime, très choquée, présente des blessures légères au niveau du cou et sur la partie haute du corps ainsi que des excoriations au niveau des membres. Par ailleurs, deux gendarmes ont également été blessés au cours de l’interpellation », précise le parquet de Senlis.
Mardi 17 mai 2022, peu avant minuit, un couple circulant en voiture dans le secteur de Chantilly (Oise) aperçoit un homme faire du stop. Le couple s’arrête pour le prendre en charge. Non-francophone, l’homme leur demande de le conduire à l’hôtel Campanile situé près de la D1016.
Une fois arrivé à destination vers 00h20, le couple accompagne l’homme jusqu’à la réception de l’établissement hôtelier. N’ayant pas de preuve d’identité, la remise des clés ne se fait pas.
« Pour des raisons qui restent à éclaircir, ce même individu s’en serait alors physiquement pris à la jeune femme, en portant un couteau au niveau de son cou », explique le procureur de la République de Senlis. La femme s’est alors réfugiée dans une pièce située derrière le bar du restaurant de l’hôtel.
J’ai vu la femme revenir vers la porte avec beaucoup de sang. Quand elle est entrée dans la réception, elle a expliqué qu’il avait crié “Allah Akbar” Il y avait plein de sang par terre, à chaque endroit où elle marchait.
Dehors, « des clients », seraient intervenus et porté de très nombreux coups à l’agresseur qui aurait alors pris la fuite. L’homme, sérieusement blessé a été interpellé à 200 mètres du lieu des faits par les militaires de la gendarmerie nationale. Pour parvenir à le maîtriser, alors qu’il se montrait menaçant, les gendarmes ont fait usage à deux reprises d’un pistolet à impulsion électrique. Deux gendarmes ont également été blessés au cours de l’interpellation.
Victimes et gendarmes ont témoigné que l’homme « semblait réciter des prières en langue arabe lors de la commission des faits et au moment de son interpellation. » (…)
Le parquet national antiterroriste a été mis au courant.