19/05/22
14/09/21
Farida Chikh, 51 ans, a été condamnée pour des « doigts d’honneur » et des « violences n’ayant pas entraîné d’incapacité temporaire de travail » contre plusieurs dépositaires de l’autorité publique. Cependant, cette condamnation ne sera pas inscrite à son casier judiciaire, qui reste donc vierge. Elle devra verser 100 euros et 200 euros de dommages et intérêts à deux policiers, parties civiles au dossier, pour le préjudice moral subi.
22/02/21
Deux mois de prison avec sursis ont été requis contre Farida C., jugée ce lundi pour des violences et outrage contre des policiers. Le jugement est attendu le 3 mai.
Au tribunal correctionnel à Paris, le 22 Février 2021,
Farida C. le reconnaît sans détour : le 16 juin dernier, sa réaction était « surdimensionnée », « irréfléchie » même. « Lorsque vous êtes envahie par la colère, vous êtes amenée à faire des gestes qui vous dépassent », confie à la barre de la 29e chambre du tribunal correctionnel de Paris, cette infirmière en gériatrie de 51 ans à la silhouette frêle. Ce jour-là, en marge d’une manifestation pour la revalorisation de l’hôpital, elle a été interpellée sans ménagement, traînée sur le sol par la lanière de son sac à dos et par une mèche de cheveux, après avoir jeté des morceaux de bitume en direction des forces de l’ordre puis leur avoir adressé des doigts d’honneur. La scène, filmée sous toutes ses coutures et devenue virale sur les réseaux sociaux, avait suscité un vif émoi, quelques semaines à peine après la fin de la première vague de l’épidémie de coronavirus.
Droite comme un « i » à la barre, les mains jointes, Farida C. reconnaît son geste tout en expliquant sa valeur symbolique. Jamais, assure-t-elle, elle n’a cherché à atteindre les forces de l’ordre.Elle entendait ainsi dénoncer la casse de l’hôpital public qui conduit inexorablement à la dégradation de ses conditions de travail et par là même de la prise en charge des patients. « La frustration fait naître la colère et fait jeter des cailloux sur la police. »
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20Minutes