Fatima raconte le début de l'attaque. Veut joindre la police. "Mais je ne connais pas le numéro. Cécile me dit : "911". Mais ça ne marche pas. On n'est pas dans une série américaine. J'appelle finalement le bon numéro mais ça ne marche pas non plus. Les lignes sont déjà saturées"
— Charlotte Piret (@ChPiret) May 19, 2022
Fatima : "il fait tellement chaud que les murs dégoulinent et j'ai la tête qui tourne. Le temps est si long que je me demande que si, tout compte fait, on n'est pas morts.
— Charlotte Piret (@ChPiret) May 19, 2022
Je pense à mon fils, je me demande comment il grandira sans moi, lui qui vient d'avoir 4 ans."
Fatima : "on apprendra plus tard qu'en fait cet agent s'appelait Nabil et qu'il s'est dit qu'on ouvrirait jamais la porte s'il nous donnait son prénom."
— Charlotte Piret (@ChPiret) May 19, 2022
Finalement, Fatima est prise en charge par les forces de l'ordre.
Fatima : "comme vous messieurs, j'ai vécu l'isolement, incapable de sortir seule. Les six premiers mois, j'ai dormi avec mon mari et mon fils dans le grenier car c'était la pièce la plus éloignée de l'entrée."
— Charlotte Piret (@ChPiret) May 19, 2022