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L’essayiste Zineb El Rhazoui, le président du mouvement Printemps républicain, Amine El Khatmi, son cofondateur Gilles Clavreul… Malgré le soutien qu’ils ont apporté à Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle, leurs noms n’apparaissent pas sur la liste des quelque 560 candidats investis par la confédération macroniste Ensemble !. « Ils ont voulu se placer, mais ils ne représentent pas une ligne majoritaire à LREM » , explique un membre de la direction de La République en marche (LREM).
Tous le savent, en macronie : Emmanuel Macron a changé de pied sur la laïcité depuis sa campagne de 2017, à grand renfort de dénonciation de l’ « hydre islamiste » et de loi contre le « séparatisme » . Mais sa majorité reste traversée par un clivage entre les partisans d’une vision ferme et les tenants d’une ligne plus libérale.
Les premiers s’identifient aux ministres Jean-Michel Blanquer (Éducation nationale) et Marlène Schiappa (Citoyenneté), les deuxièmes plutôt aux ex-socialistes Richard Ferrand et Christophe Castaner, le président de l’Assemblée nationale et le chef de file des députés Marcheurs. En coulisses, les seconds semblent avoir gagné. Parmi les cas les plus emblématiques des candidats écartés figure la militante Zineb El Rhazoui, ancienne journaliste de Charlie Hebdo . Soutien du chef de l’État, l’intéressée a été reçue par Richard Ferrand en mars pour aborder sa candidature, selon les informations du Figaro . Mais elle a découvert par la bouche de Christophe Castaner, le 9 mai dernier sur Franceinfo, qu’elle n’était pas retenue.
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