Avez-vous été choqué par les images d’enfants aspergés par des gaz lacrymogènes au Stade de France ?
J’ai été, comme nous tous, indigné par le désordre sous toutes ses formes et par ce que nous avons vu. Je suis attaché à l’ordre et au calme. J’ai une pensée pour les familles qui ont été bousculées, qui n’ont pas pu accéder aux places qu’elles avaient payées. C’est pour cela que je souhaite qu’on puisse les indemniser le plus vite possible. Je veux aussi la transparence. J’ai demandé au gouvernement de clarifier ce qui s’est passé, de déterminer les responsabilités et de les expliquer dans les moindres détails à nos compatriotes, aux Britanniques et aux Espagnols.
Les “gilets jaunes”, le Stade de France : avons-nous un problème dans notre pays avec le maintien de l’ordre ?
Il y a surtout un problème de violence. Il faut avoir une grande exigence à l’égard des forces de l’ordre. J’ai toujours été très exigeant là-dessus, mais je ne connais aucun policier ou gendarme qui s’engage pour autre chose que pour protéger ses compatriotes. Le problème, c’est que la violence est de plus en plus désinhibée dans l’espace public. Il y a aussi un immense chantier à mener sur les réseaux sociaux.