Avant le coup d’envoi de leur match de Ligue des nations contre la Hongrie samedi, les Anglais ont été sifflés par le public de Budapest au moment de poser le genou à terre. Les supporters, qui étaient essentiellement des enfants, ont été défendus par leur gouvernement.
Ambiance très, très particulière samedi soir à la Puskas Arena de Budapest. Pourtant censée être à huis clos à la suite de slogans racistes et homophobes lancés durant l’Euro 2021, la rencontre de Ligue des nations entre la Hongrie et l’Angleterre (1-0) s’est jouée devant… 35.000 personnes. Au moins.
Pour contourner en partie la sanction imposée par l’UEFA, la Fédération hongroise de football a exploité un point précis du règlement de l’instance européenne permettant, en cas de tribunes fermées, d’inviter des enfants de moins de 14 ans licenciés dans des clubs de foot à condition qu’ils soient accompagnés d’un adulte. C’est ce que prévoit l’article 73 du code disciplinaire. Des milliers d’enfants (et leurs accompagnateurs) ont donc pris place en tribunes, où ils ont assisté à la victoire inattendue de leur sélection (1-0). Ce succès est le premier des Hongrois face aux Three Lions depuis le Mondial 1962. Entre-temps, les deux équipes s’étaient affrontées à quinze reprises pour douze victoires anglaises et trois matchs nuls.
Lorsque les joueurs de Gareth Southgate ont posé le genou à terre, en signe de soutien à la lutte contre le racisme, ils ont été sifflés par les spectateurs et… donc par les enfants invités au stade. Un comportement que les Anglais n’ont pas du tout compris