Des séquences vidéos des faits ont été diffusées sur les réseaux sociaux avec le commentaire suivant : « On fait la guerre aux policiers » ; un pompier a été touché ; une source policière nous explique comment tout a commencé.
« Dans la nuit de samedi à dimanche, deux véhicules de police en stationnement devant le commissariat de la rue du Patinage, à Forest, avaient déjà été dégradés. À chaque fois, c’était l’un des deux rétroviseurs qui avait été cassé. Quant à ce lundi, des policiers avaient retrouvé un scooter volé dans le quartier du Parvis Saint-Antoine lorsque les provocations ont commencé. Il semble que tout est maintenant une raison pour provoquer les services de secours, on dirait vraiment que c’est devenu un jeu pour ces jeunes. Nous, la police, ils peuvent encore dire qu’on les dérange dans leurs « commerces », mais pas les pompiers quand même ! C’est inacceptable que ceux qui sont là pour nous sauver doivent essuyer des jets de pierres dans un État de droit », commente une source policière en colère sous couvert d’anonymat.
[…]Une vingtaine de jeunes cherchaient à en découdre
« Nous avons été envoyés au Parvis Saint-Antoine pour des poubelles en feu. Sur place, les pompiers avaient déjà éteint l’incendie avant l’arrivée de la police et ils étaient repartis car ils essuyaient des jets de cailloux et autres projectiles. En croisant l’une de nos patrouilles dans la rue de Mérode, les pompiers avaient signalé les faits à nos collègues. Puis, quelques dizaines de minutes plus tard, nos services ont été renvoyés sur place pour des poubelles et des trottinettes en feu. Sur place, le feu avait pris de l’ampleur. Nos services se sont déployés en force et ont attendu l’arrivée des pompiers avant de se rendre sur le Parvis Saint-Antoine. À notre arrivée sur place, une vingtaine de jeunes cherchaient à en découdre et lançaient des projectiles en notre direction. Nous avons demandé un renfort à la police fédérale. Une fois le renfort obtenu, les choses sont rentrées dans l’ordre. Il n’y a pas eu de blessés dans les rangs de la police », explique Sarah Frederickx, porte-parole de la police de Bruxelles Midi.