03/04/23
« J’ai le diable », explique cet Afghan à la barre, à travers un interprète présent au téléphone. C’est ce qui le pousserait à réaliser des actions qu’il ne souhaite pas.
Sans préciser si cela concerne les faits de viol pour lesquels il est aussi mis en examen. En juin 2022, une Ukrainienne résidant à Boulazac-Isle-Manoire porte plainte contre lui. En fuite, il est retrouvé à Strasbourg en janvier 2023, au moment de son expulsion d’Allemagne. L’homme fait office de principal suspect dans l’information judiciaire (1) et est incarcéré à Périgueux.
Il sème l’escorte
Le 13 février, il doit passer un examen à l’hôpital. En sortant, il se fait la belle et distance l’escorte. Ce sont des policiers, présents sur place pour une autre affaire, qui vont retrouver le suspect, dissimulé dans un arbre.
C’est en garde à vue que l’explication du « djinn » est avancée : « J’ai le diable qui me pousse, depuis l’enfance, à faire des choses dont je n’ai pas envie », affirme le mis en cause.
(…) Le tribunal a suivi les réquisitions du parquet, en condamnant le prévenu à trois mois de prison avec maintien en détention.
(Merci à René)
29/12/22
Le principal suspect dans l’enquête sur le viol d’une réfugiée ukrainienne en Dordogne a été arrêté et mis en examen. L’homme de 28 ans a été interpellé à Strasbourg après avoir été renvoyé en France par l’Allemagne. Il nie les faits.
[…]Expulsé d’Allemagne, arrêté à Strasbourg
Le jeune Afghan a été retrouvé à Strasbourg le 13 décembre suite à son expulsion d’Allemagne dans le cadre des accords de Dublin explique la Procureure de la République de Périgueux, Solène Belaouar. Ces derniers obligent à un pays européen de renvoyer un réfugié dans le premier pays où il est arrivé et où il a fait sa demande. Le jeune réfugié a été renvoyé en France et c’est au moment de vérifier son identité que les policiers se sont rendus compte qu’il était sous le coup d’un mandat de recherche.
Mis en examen, il nie les faits
Le suspect a ensuite été transféré à Périgueux où il a été entendu par un juge d’instruction. Le jeune homme a été mis en examen pour viol et placé en détention provisoire. Le jeune Afghan nie les faits. Ce dernier est arrivé en France en août 2020 et il a fait une demande d’asile pour pouvoir rester ici. Sa demande a été rejetée et il explique son départ pour cette raison, car il affirme avoir voulu tenter sa chance dans un autre pays européen.
La victime est repartie en Ukraine
[…]08/06/2022
Une jeune Ukrainienne de 21 ans réfugiée en Dordogne dit avoir été violée par un homme, chez elle à Boulazac, dans la nuit de dimanche à lundi. Le parquet a ouvert une enquête en flagrance, confiée à la police de Périgueux.
Les enquêteurs du commissariat de Périgueux sont lancés à la recherche d’un homme suspecté du viol d’une jeune réfugiée ukrainienne de 21 ans, selon les informations de France Bleu Périgord. Les faits remonteraient à dimanche 5 juin, dans la soirée, dans un appartement du quartier de Barnabé à Boulazac.
La jeune femme est arrivée en Dordogne il y a seulement quelques semaines, avec une amie. Leurs conjoints sont restés en Ukraine, mais ils ont de la famille en Périgord noir qui a pu accueillir leurs compagnes. Rapidement, elles prennent leur indépendance et s’installent toutes les deux à Boulazac, dans un petit appartement du quartier de Barnabé. Les beaux-parents ont l’habitude de prendre très régulièrement de leurs nouvelles. Dimanche soir, ils s’inquiètent de ne pas réussir à les joindre et décident de faire la route en voiture pour aller chercher les deux jeunes femmes. Ils les retrouvent chez elles, avec un homme. La soirée, visiblement, a été arrosée.
La police retrouve la jeune femme tuméfiée
L’inconnu repart de son côté, et les beaux-parents proposent de ramener chez eux les deux jeunes Ukrainiennes. Mais une seule accepte de venir avec eux. L’autre reste seule dans l’appartement. La famille repart, ils sont encore sur la route quand ils reçoivent un coup de téléphone. La jeune femme raconte que l’homme est revenu, en prétextant un téléphone oublié. Elle affirme qu’il l’a agressée, et violée. La famille compose immédiatement le 17. Mais quand les policiers arrivent, ils ne retrouvent que la jeune femme, tuméfiée. Le suspect a déjà pris la fuite.