La Nupes se maintient presque partout au second tour dans l’Ouest parisien. Dans ces circonscriptions, l’union des gauches séduit des cadres sup’ ou des anciens de HEC. La raison ? les «fils à papa» s’inquiètent pour le climat.
C’est la lutte finale ! On a chanté (faux, comme le veut la tradition) l’Internationale, dimanche soir, dans les salons dorés de l’hôtel de ville de Neuilly-sur-Seine. La scène est rapportée dans Le Parisien : les damnés de la terre, rassemblés devant la salle des fêtes de la mairie après l’annonce de la qualification de leur candidate pour le second tour de l’élection législative, ont brandi le poing fièrement avant de s’égosiller sur les vers révolutionnaires hérités de la Commune de Paris.
Si l’union des gauches fait de bons scores partout sur le territoire, sa très nette percée dans l’Ouest parisien a suscité, davantage qu’ailleurs, l’inquiétude de ses adversaires. Quelques observateurs avertis l’ont murmuré dès dimanche soir : on assisterait à la poussée d’un mélenchonisme des beaux quartiers, comme si une fièvre rouge foncé s’emparait des enfants de la grande bourgeoisie après s’être consolidée dans les quartiers populaires et les banlieues. […]
Merci à Tara King