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21/06/22

20/06/22

Un documentaire qui apporte un éclairage inédit et nuancé sur la période complexe de la l’occupation de la France par l’armée allemande.

LCP propose ce soir la première partie d’un documentaire en deux volets (« Quand la gauche collaborait » sera diffusée le 27 juin). « L’important n’est pas d’où l’on vient mais où l’on va », disait Aragon à Claude Roy, ex-camelot du roi devenu résistant auprès des communistes. Ce film part donc du postulat que les êtres humains évoluent. Enrichi de l’analyse des historiens Pascal Ory, Olivier Wieviorka et Simon Epstein, ce premier film apporte un éclairage inédit et nuancé sur une période complexe.

En 1944, la France se libère de quatre longues années d’occupation et les résistants sont devenus les héros d’une nouvelle page de l’histoire du pays. Au fil des décennies, la mémoire collective a schématisé l’engagement de femmes et d’hommes pris dans les tourments d’une époque ambiguë. Ainsi, la gauche est associée à la Résistance quand l’extrême droite passe pour synonyme de collaboration. « Il est plus facile de transmettre l’idée que les bons restent bons et les méchants, méchants que de transmettre la complexité des chemins et des itinéraires croisés », décrypte Pascal Ory.

Parmi ces parcours « évolutifs », cet épisode évoque celui du monarchiste Gilbert Renault qui deviendra le Colonel Rémy et celui de Pierre de Bénouville, ex-bagarreur de l’Action française, qui rejoindra le réseau Combat. Qu’avaient-ils en commun avec les autres résistants ? « La force du patriotisme », répond l’un des intervenants, juif, qui a résisté au côté d’Henri d’Astier de la Vigerie, monarchiste et antisémite notoire.

L’Obs

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