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Drôle d’ambiance à l’interne – Ces dernières années, on s’était habitué à voir des plateformes crypto embaucher quand le marché monte et licencier à la baisse. La semaine dernière, on pensait que cela recommençait avec les premières annonces de Gemini ou de Crypto.com. Mais non ! Ce n’est pas vrai pour tout le monde. Ces derniers se sont d’ailleurs fait gentiment chambrer par Changpeng Zhao qui continue d’embaucher, malgré le marché baissier. Kraken recrute également. La société de Californie est à la recherche de collaborateurs, mais pas n’importe lesquels. Merci aux « wokes » de s’abstenir ! Ils ne sont pas les bienvenus chez Kraken. Psychodrame à San Francisco !

BINANCE ET KRAKEN PRENNENT LE MARCHÉ CRYPTO À CONTRE-COURANT

Certaines grandes plateformes de cryptomonnaies subissent de plein fouet la chute du marché et doivent licencier du personnel. Crypto.com et Gemini sont concernés, mais aussi Coinbase qui suspend ses embauches et qui doit revoir ses plans à la baisse. S’agit-il d’un changement de stratégie ou d’une mauvaise anticipation des événement ? La temporalité joue en la défaveur des sociétés concernées.

Dans le même temps, d’autres exchanges apparaissent mieux armés pour faire face à une diminution importante des revenus. Kraken ou encore Binance annoncent fièrement poursuivre leur politique de recrutement.

« Nous avons plus de 2 000 postes vacants dans notre tableau de marche. En Europe, en Asie, en Amérique du Sud, en Afrique et au Moyen-Orient, nous continuerons à développer notre équipe comme prévu. Nous voyons même ce moment comme une opportunité d’accéder à certains des meilleurs talents de l’industrie. »

Jesse Powell, CEO de Kraken

JESSE POWELL EN GUERRE CONTRE SES EMPLOYÉS UN PEU TROP « WOKES »

Mais alors que se passe-t-il chez Kraken ? Mis à part qu’il recherche 500 nouveaux collaborateurs, Jesse Powell a récemment exprimé, sur le blog de l’entreprise, son exaspération face à certains comportements dans lentreprise. Il dénonce avec véhémence une petite partie de son personnel qui n’a pas la bonne « mentalité », le bon « esprit ».

Pas assez « corporate », ces 20 salariés (sur 3 200) lui posent problème. Ils défendraient des combats « d’arrière-garde », dont « la plupart des gens se fichent ».

Powell poursuit en expliquant que la plupart de ses employés « veulent juste travailler » et ne souhaitent pas politiser leur présence au travail. Défense des minorités africaine-américaine, droit des femmes, non binarité de genre : tous ces débats « wokistes » n’ont pas « leur place dans l’entreprise ». Il les invite même à quitter l’entreprise avec une indemnité de départ.

Le CEO de Kraken reconnaît avec amertume qu’en temps de marché haussier, les tensions ont tendance à disparaître. Mais dernièrement, le stress d’un marché baissier a accentué les différends. Alors, militant soi-disant « wokistes », passez votre chemin ou mettez votre sensibilité politique et social en sourdine ! Ici, on veut des travailleurs qui pensent « crypto d’abord » et « entreprise ensuite ». Vous êtes prévenus.

Journal du coin

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